Pourquoi des procureurs fédéraux américains inculperaient-ils "Diddy" s’il a aussi bien servi le système ? Cette affaire ne risque-t-elle pas de compromettre la gigantesque machination qu’ils auraient si patiemment mis en place ? J’admets d’office qu’il est dans l’intérêt des puissants de disposer au travers du rap d’un lumpenprolétariat intoxiqué et prompt à la violence, mais la démonstration que "Diddy" est plus qu’un pervers égomaniaque aux moyens démesurés reste à faire. Hormis le trope usuel que le rap c’est les illuminati, je n’en avais que cure de ces rumeurs concernant un genre musical qui relève pour ma part davantage d’une aggression auditive que d’une expression artistique. Pourquoi alors le ministère de la justice de l’administration Biden révélerait-il le pot aux roses aux légions hébétées qui restent prêtes à payer pour écouter les éructations de "Diddy" et autres scandeurs consorts qui jouent leur jeu ? N’est-il pas plus simple d’y voir la conséquence d’une société anomique qui érige des idoles pour chapeauter les micro-communauté consuméristes qu’elle nourrit en son sein ? Et lorsque qu’une de ces idoles dépassent les bornes dans ses excès, l’impératif vital du pouvoir est de reprendre le contrôle...