Du coup, Burroughs et moi, on est allés voir Louis-Ferdinand Céline...
16 septembre 2024 09:33, par balistique
Céline a propos de Miller (septembre 1946) : " Je vois que l’on essaye bien de me faire disparaître sous les livres de Miller en France, l’Américain . C’est un de mes plagiaires " . Lettre de décembre 1946 à Marie Canvaggia : " Chère Marie Mille mercis pour Miller - Très instructif . On prend soin de nous avertir en préface que ce n’est ni du Céline ni du Joyce - Peut-être... Mais c’est en tout cas du Zarathoustra, du Jean Jacques, du Petit chose, du Vallès, du Rimbaud, du Faulkner, du Passos, du Charles Louis Philippe, vraiment je ne connais rien de plus ressassé, archi pontifié, de moins original . C’est le débraillé conventionnel du Montparnasse américain, l’épaté de Kansas City, pourri de littérature . J’oubliais Dostoïewsky ! sans compter Baudelaire et Cendrars . Il y a 20 génies de ce genre en permanence à la Coupole . (...) Notre vieux cheval naturaliste peinturluré américain, harnaché zazou peut encore faire de drôle de recettes ! "