Soit là cérémonie de clôture à été drastiquement écourté soit ils ont réalisé la stratégie du choc à l’ouverture car personne ne le verrai venir pour ensuite, alors que tout le monde s’attendrait à quelque chose d’équivalent ou pire à la clôture, faire quelque chose de plus "sobre" afin de faire le jeu du "vous voyez c’était pas si pire" et ainsi continuer de garder tout le monde dans son fauteuil à, au mieux, râler. Concernant la déjection de Jolly, la fausse Map monde taillé à la cerpe à la silhouette d’Anubis (Dieu des morts et des désespérés qui mesure le coeur à une plume) sur fond noir était d’une froideur terrible. La chorégraphie glauque sans aucun esthétisme, marque de fabrique de l’exception culturelle française, était l’avènement de la bête qui enchaîne l’humanité avec les pseudos anneaux olympiques (eux-mêmes d’une tristesse absolue, une performance pour ce qui est censé être juste des cercles). Il y avait vraiment un côté instauration de l’enfer sur Terre avec des portails démoniaques et Satan qui narguent encore tout le monde à se faire passer pour quelqu’un d’autre (là encore, il était pourtant habillé en or et même là il est absolument dégueulasse à regarder, on ne le toucherait même pas avec un bâton). La pseudo Niké en ange sans tête, l’aigle noir terrifiant qui joue du piano à la verticale, le cavalier de l’apocalypse qui revient au début et la seule chose que je note, c’est qu’hormis l’or de Satan et le rouge du piano, aucune couleur, rien, queue dalle, le néant, la bouillie, le chaos. Et une fois l’humanité enchaîné on recommence la pseudo fête sans que personne ne comprennent un embryon de leur existence :"the show must go on".