Mais, contrairement au Nouvel Observateur, dont le site Internet comme la version papier sont saturées de publicités en tous genres, Mecanopolis n’est pas un « fond de commerce ».
Très juste. Un tour sur la page d’accueil du Nouvelobs suffit à comprendre : Rubriques "shopping", "people", "high-tech", "tendance", "l’application IPhone de la semaine", "annonces immobilières en partenariat avec seloger.com", "annonces automobiles en partenariat avec lacentrale.fr", "offres d’emploi en partenariat avec keljob.com", "billeterie spectacles", "bons plans voyages avec easyvoyage.com", et j’en passe un certain nombre. Tout ça sur une seule page. Mais pour le public, pas de problème, ce n’est pas une machine à fric, c’est un journal dont l’objectif est de nous informer en toute impartialité.
Ayons à l’esprit ces deux phrases, la première de Jean-Marie Le Pen, prononcée lors du congrès de Tours des 15 et 16 janvier 2011 (source ici) :
Cette société de consommation à outrance adossée au dogme du libéralisme et à la philosophie du relativisme ne constitue pas l’horizon indépassable du genre humain, elle en est son minable tombeau.
Et la seconde, de Marine Le Pen, prononcée lors du discours d’investiture à la tête du parti, le même jour, lors du même congrès (source ici) :
Non, la consommation ne peut pas être l’alpha et l’oméga de nos existences, transformant les citoyens que nous sommes en simple consommateurs.
Tu m’étonnes que les journaux comme le Nouvel Obs mettent en garde le public contre la haine nauséabonde qui rappelle les heures les plus sombres. Sans la société de consommation, ils ne sont plus rien. Et ils osent parler de "fond de commerce".