Jacques Attali parlait en 2018 de trois candidates possibles pour la présidence en 2027 : deux dans le public (Angélique Delorme et une autre) et une dans le privé (Audrey Tcherkoff). La seconde dans le public auquel il pensait, et qui semble finalement la candidate retenue, est probablement bien Lucie Castets.
La Macronie sent le formol et est médiatiquement de plus en plus associée à la droite rance du RN (qui ne fait rien pour contrer ce rattachement). Impression renforcée par cette dissolution où son mouvement était mort et à l’issue de laquelle il refuse de nommer un gouvernement de gauche. Implicitement, le récit médiatique est donc qu’il voulait un gouvernement RN.
La présidente viendra donc de la gauche identifiée pour les trois prochaines années comme la véritable opposition. Lucie Castets a été mise en lumière en un mois à peine, comme Macron dix ans plus tôt, et avait le bon âge mentionné par Attali en 2014.
Enfin, ne pas oublier que, comme Castets aujourd’hui, Macron a longtemps été vu comme une blague politiquement, jusqu’à environ six mois avant son élection (et comme Hollande avant lui aussi, d’ailleurs).