Les États-Unis font de la communication en affichant clairement leur tactique, sans oublier de se couvrir, tuer le plus grand nombre de personnes, en économisant les moyens logistiques. Ils n’en sont pas à leur premier coup d’essai concernant les peuples exterminés, ils ont l’expérience des réserves, des parcs humains. Rafah s’annonce être une solution d’extermination à grande échelle, réfléchie pendant des semaines, des mois, peut-être anticipée depuis le début du conflit par les deux gouvernements, ou même depuis plus longtemps ? d’un point de vue théorique, en ce qui concerne l’art de la guerre qui est devenu une science pour eux, ce qui fait de cette attaque préméditée un crime à grande échelle, qui fera date dans l’histoire du conflit, comme l’une des manœuvres militaires les plus dévastatrices, pour exterminer le plus grand nombre de Gazaouis, avec le minimum de moyens, dans un minimum de temps, en concentrant, sur une zone limitée, le plus de gens possibles, en rationalisant les conditions de survie à zéro, d’où cette annonce à peine voilée, "nous ne vous livrerons pas d’armes", une tactique qui permet de tuer sans se mouiller davantage les mains. C’est clairement proche de la solution finale et de l’industrialisation des exécutions à grande échelle. Les livres d’histoire, dans 30 ou 50 ans, présenteront l’attaque de Rafah comme l’une des plus grandes hontes de l’humanité.