Dans l’article original on lit :
Il est pris dans les rouages de la mafia de la boxe et s’en rend compte bien vite. Son père, sa mère et sa femme l’enjoignent à arrêter la boxe, mais cela ne suffit pas.
C’est grâce aux conseils de son ami le père Paul McKenzie qu’il décide vraiment de se retirer, etc.
Et enfin : L’exemplarité de Rocky Marciano n’a pas seulement marqué ses admirateurs et l’histoire de la boxe. Nous le savons très croyant et il l’était jusqu’à l’obéissance à la doctrine de l’Église. Il a même rencontré le pape. Ainsi, le champion a permis de faire évoluer l’opinion du Vatican sur ce sport de combat. En 1956, la même année de son arrêt de la boxe, deux théologiens s’emparent de la fin de carrière de Rocky Marciano pour réfléchir au caractère moral de la boxe. D’un côté, “le jésuite Alfredo Boschi déclara dans le journal de l’Église Palestra del Clero qu’elle violait le sixième commandement : tu ne tueras point.” De l’autre, le journal officiel du Vatican, L’Osservatore Romano, publia une réponse tout autre du père Filippo Robotti : “La boxe n’est pas quelque chose que les catholiques doivent exalter ou encourager… Mais elle n’est pas immorale et, en conséquence, peut au moins être tolérée. Si les combats de boxe étaient vraiment immoraux, tous les promoteurs, boxeurs, managers et spectateurs seraient en état de péché mortel. Mais Rocky Marciano est un catholique fervent et pratiquant.” Si le champion partageait davantage l’opinion du père Boschi, il n’en reste pas moins qu’il a contribué à donner une meilleure image de la boxe. En mettant sa foi au service de ses talents, il est devenu un modèle, en tant qu’homme et tant que boxeur.