Macron n’est que le révélateur du problème fondamental de la démocratie libérale : l’électeur de base est un âne, et in fine c’est lui qui décide du sort d’une élection. Deux exemples qui me sont familiers : l’un, aime bien Macron, car il a "aligné le régime de retraite des artisans sur le régime général", l’autre ne l’aime pas spécialement mais "il fallait voter pour lui pour contrer l’extrême-droite". Et après les politologues vous font tout un pataquès pour justifier le choix des Français, vaste blague qui remonte au mythe rousseauiste de la "volonté générale", la soi-disant volonté de tous et d’aucun en particulier. Robespierre avait déjà noté que pour qu’une démocratie fonctionne correctement il fallait satisfaire à 2 conditions : un électorat instruit (pas seulement savoir lire et écrire mais être capable de structurer sa pensée et raisonner correctement), cette première condition n’a jamais été satisfaite, et condition encore plus difficile à satisfaire : "un électorat vertueux", alors là n’en parlons même pas. Et ironie de l’histoire ceux qui ont fait tomber la tête de Robespierre (les Taliens et autres Thermidoriens) étaient des corrompus. (et non pas de valeureux royalistes ou intègres républicains comme on pourrait le croire). Donc cela n’a jamais fonctionné, et ce que nous vivons actuellement c’est une sorte d’apogée de cet échec.