Gérard Miller n’est pas pensable - sa carrière médiatique, son influence - séparément du biotope de la gauche caviar 100% mitterrandienne. C’est une créature de François Mitterrand, il l’avoue lui-même dans Le divan et le confessionnal, et d’autres bouquins où il se fait le chantre de Mitterrand (sa "supériorité intellectuelle", sa "grande bonté", et j’en passe de pires) et raconte qu’ils étaient intimement liés, qu’il faisait partie du "premier cercle" (intéressant...), qu’en mai 1981, Mitterrand lui avait trois fois demandé (quelle insistance !) d’être son "conseiller particulier". Ne regardons pas le doigt, mais la lune : c’était Mitterrand, le problème !