(Suite)
Les principes d’équilibre et de proportion inhérents à la rationalité mathématique servent, nous explique Alain Soral, de caution intellectuelle et morale à l’instance politique, dans sa mise en œuvre d’un égalitarisme fou, qui sacrifie l’égalité sociale au profit de l’égalitarisme sociétal : le combat pour la justice sociale (classes et races) se trouve dès lors frappé d’obsolescence par une politique d’arasement égalitotalitaire, qui affiche la volonté d’annihiler l’identité (différences des sexes, des races, des espèces, générationnelles) au profit d’une égalité contre-nature et contre-culture.
L’égalité ainsi proposée n’a, très ironiquement, aucun lien philosophique ou pratique avec l’idée de justice. Cette égalité sociétale, substitut trompeur de la justice sociale, viserait à accompagner la destruction des paradigmes anthropologiques et moraux (de la Tradition) qui se trouvent au soubassement de la civilisation humaine. La justesse et la pertinence sociologiques de ce constat soralien devront désormais inclure un appendice sur l’ignominie transhumaniste de la marche arrogante du sionisme, en tant qu’elle illustre l’emprise de la déraison post mathématique sur la sphère géopolitique.
Pourquoi la folie d’Israël exige t-elle le soutien des nations, l’assentiment des peuples ? Pourquoi la folie sioniste invoque t-elle la logique sécuritaire d’auto-défense ? Contrairement à la mathématique, la folie se passe de justification empirique ; elle se suffit à elle-même : que ces gens massacrent les Palestiniens jusqu’au dernier, mais qu’ils n’attendent plus de moi la moindre larme post shoatique.