Quand on lit patiemment les deux tomes de Leroi-Gourhan « Le Geste et la Parole », celui ci nous confirme 1) que le lien entre la catégorie Singe et la caégorie Homme n’existe pas,
mais 2) nous apprend par contre qu’il y a bien eu des hommes primitifs doués d’un minimum d’intellgience qui, de par leurs questionnements et leur désir d’améliorer leurs conditions de vie aléartoires dans un environnement hostile, ont développé un sens pratique à travers l’élaboration d’outils leur facilitant le quotidien, et que toutes ces améliorations longues et fastidieuses dans le temps, ont modifié non seulement leur pshysiologie mais aussi leur physique développant ainsi ce qu’on appelle le néo-cortex.
C’est-à-dire, si j’ai bien lu, que c’est à partir de leurs mains bricoleuses et par sauts qualitatifs génétiques, transmis aux générations suivantes, qu’il y a eu véritablement Évolution humaine, passant d’un être trapu surrénalien grossier à l’homme moderne hypophisaire de plus en plus fino dans le meilleur des cas (jusqu’au génie humain, par exemple Aristote ou Goethe), en tout cas le développement du cerveau et de la posture de semi-recourbée à verticale.
Donc exit le film progressiste de l’ambigu Kubrick de 1968 "2001, l’Odyssée de l’espace" qui part de l’homme-singe pour arriver à l’homme-lunaire...
D’ailleurs tout le monde s’accorde à dire que notre cerveau a bien trois couches, du cerveau primitif au néo-cortex.
Le fait est que tous nos sens nous relient à ce passé immémorial qui nous questionne car précisément tous nos réflexes et capacités de base sont ancrées dans le cerveau primitif (comme la vision par exemple directement rattaché à celui-ci), et dont se jouent nos ennemis en titillant nos inclinations primitives pour nous rabaisser vers l’état inférieur (cf. art primitif, surréaliste…).
Comme disait Lamartine : « Le romantique, c’est l’homme qui se souvient de sa chute. »...