Virée de la présidence de Harvard pour manque de soutien à Israël
4 janvier 2024 19:54, par Druide
La guerre contre le wokisme sert de couverture pour la guerre sioniste contre la diversité et la gauche (assimilés à la rectitude politique et la culture de l’annulation), tout comme la guerre contre l’Islam servait de couverture pour la guerre sioniste contre le traditionalisme et la droite (assimilés au terrorisme et au fondamentalisme religieux). On a inventé une "menace islamique terroriste" du fait qu’il y a effectivement un lien entre être musulman et le fait de condamner l’État d’Israël. De même, on a inventé une "menace woke" du fait qu’il y a effectivement un lien entre être de gauche libérale et le fait de dénoncer l’état raciste d’Israël. Il n’y a pas de sionisme antiraciste. Cette présidente de Harvard n’était pas sioniste antiraciste, elle est simplement victime de la super-droite pro-israélienne masquée par la lutte contre l’antisémitisme universitaire (une menace inexistante, tout comme la menace d’invasion islamique). L’armée de petits guerriers anti-wokes est manipulée pour servir en réalité à supporter la guerre sioniste contre la gauche, puisqu’il n ’y a plus que la gauche pour dénoncer les crimes sionistes, la droite étant devenue 100% casher. Pour ne plus se faire peinturer dans le coin gauche dès qu’on dénonce les crimes sionistes, il faudrait sans cesse interpeller la droite, les pousser à se réveiller un peu sur le problème du sionisme et à lever la voix. Pour cela il faudrait que la droite cesse de défendre le colonialisme, l’aristocratie féodale et l’Apartheid partout. Parler de sionisme antiraciste n’est d’aucune aide pour convaincre la droite, puisqu’il n’existe tout simplement pas.