Francesca Gee : "Matzneff était protégé par des politiques, des éditeurs, des journalistes"
8 décembre 2023 17:37, par point de vue image
Matzneff pourrait être pardonné s’il avait été épris de la jolie brunette.
Mais il menait plusieurs affaires en parallèle avec des gamines, probablement dépourvues de pères.
Donc pas d’amour là-dedans. D’amour fou, de préférence réciproque. L’amour, c’est exclusif et entier.
La photo est parlante. La gamine semble indécise. Elle s’appuyait sur un substitut de père, mais ce substitut ne se comporte pas en père. Elle va en dépendre un moment : les filles ont une sorte de programme interne adaptatif : elles se façonnent, elles se font à celui auquel on les marie. Jadis, elles pouvaient être mariées dès 15 ans, assez fortes déjà pour porter un enfant. Elles ne choisissaient généralement pas le promis, se contentant de l’agréer ou le refuser, un peu comme nous aux présidentielles. Donc elles ont développé l’adaptation au conjoint.
Mais s’il n’y a pas d’amour à la Roméo et juliette, tôt ou tard, elles se sentiront "eues", une fois les études et la réflexion faites.
Auront-elles gardé de bons souvenirs ? Pas sûr.
Les filles, quoi qu’en dise le chef Soral, c’est assez mystérieux, et tout en profondeur.
Matzneff aurait pu l’aimer, à la Jacques Brel. Il la savourait, sans doute. Ce n’est pas pareil.