1. Au total, il y aurait eu 4825 Ukrainiens tués et gravement blessés la semaine dernière, selon un communiqué du ministère russe de la défense du 10 novembre, soit 689 par jour. Le nombre de tués est probablement d’un quart, soit 172 par jour. C’est peu par rapport à la Première Guerre mondiale, où les Français ont eu 1,4 million de morts en 1506 jours, soit 930 par jour.
J’avais fait d’autres calculs antérieurement qui m’avaient aussi donné moins de 300 morts ukrainiens par jour, même dans les périodes de combat les plus intenses.
Les soldats sont mieux protégés à notre époque par des vêtements pare balles, mais aussi par le fait que les offensives se font bien davantage par de l’artillerie, des tanks épais et des drones, que par des vagues humaines comme autrefois en 1914.
Le chiffre de 172 tués par jour ne permet pas d’affirmer que l’Ukraine en sera bientôt à son dernier Ukrainien ou à sa dernière Ukrainienne. En réalité, le pays se vide principalement par l’exode de ses habitants plutôt que par les combats. Cela dit, je déplore évidement ces morts, surtout que j’adore l’Ukraine, de l’ouest et de l’est.
2. En Allemagne, Mme Wagenknecht est une politicienne admirable. Hélas, elle a beaucoup moins de pouvoir que Mme Marie-Agnes Strack-Zimmermann, qui est la cheffe de la commission parlementaire pour les questions militaires, et qui ne cesse de demander des moyens immenses pour l’Ukraine depuis 2017.