Cher M. Guyénot, voilà un article bien intéressant. J’aimerais soumettre à votre sagacité la question suivante.
Si "les juifs" sont pris dans une psychopathie collective dont les victimes sont les autres peuples, alors de quoi sont atteint ces autres peuples (nous) qui se laissent entrainer dans ce délire ?
Jésus, psychologue particulièrement doué s’il en est, a bien souligné qu’il est plus facile de voir la paille qui est dans l’oeil de notre frère que la poutre qui est dans le nôtre (Luc 6:41). Et il ajoutait : "Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton oeil, et alors tu verras comment ôter la paille qui est dans l’oeil de ton frère".
Il y a donc un grand danger dans votre analyse (ceci n’est pas une critique envers votre travail, mais au contraire la reconnaissance de son importance), celui de tomber dans le piège qui consiste à ne pas s’interroger sur ce qui fait que les nations soient les victimes de cette psychopathie collective juive que vous décrivez.
Le danger de tomber dans l’hypocrisie que dénonçait le Christ.
Pourquoi acceptons-nous collectivement d’être leurs victimes ? Est-ce la "faute" collective des juifs ? Les juifs sont-ils donc diaboliques, comme certains commentaires le suggèrent, adorent-ils en réalité le diable ? Ou bien sont-ils indispensables à notre metanoïa, tout comme Judas l’était à l’accomplissement du Christ ?
Merci pour votre travail.
PS : une observation sur un autre sujet : "C’est pourquoi le véritable mystère, d’un point de vue darwinien, n’est pas l’existence des psychopathes, mais leur faible proportion dans la population."
Jordan Peterson a noté plusieurs fois sur la base d’études sur le comportement animal je crois, que le faible pourcentage de psychopathes dans la population est sans doute dû en partie au fait que leur nombre est juste au seuil au-dessus duquel les non-psychopathes les détecteraient plus facilement et réagiraient à leur infâmie en se regroupant contre eux. C’est pour cela que les psychopathes de pouvoir (politiciens) sont si déterminés à rompre les liens sociaux et les solidarités de toutes sortes. C’est très clair à notre époque (covid, etc.).