Rothschild admet l’échec du capitalisme inclusif
29 septembre 2023 22:34, par L’abbesse du Thaud de Profy
Le concept de capitalisme inclusif n’est pas un concept inventé par Besancenot, c’est un concept inventé, ou en tout cas récupéré, par les capitalistes et les grandes multinationales.
Donc le capitalisme inclusif n’a rien à voir avec une tentative du grand capital de créer une société communiste. Le capital est con mais pas à ce point.
En revanche le grand capital a pleinement conscience de ceci :
a) le taux de profit baisse en tendance
b) le capitalisme accentue les inégalités et il faudrait donc pacifier le système pour éviter la révolte des nations ©.
c) la sortie de nouvelles versions de téléphone tous les 6 mois ne rend pas les gens heureux sur le long terme
Mais pacifier ne veut pas dire augmenter les salaires et donner le pouvoir aux gueux …Pacifier veut dire donner gratis (la publicité étant assurée par des médias achetés et complaisants) une salade qui va rendre les pauvres heureux. C’est pourquoi le grand capital va désormais (soi-disant) sauver le planète et faire des bisous aux minorités. Mais le capital ne fait rien gratuitement, c’est l’état, donc les gueux qui vont payer cette salade.
C’est pourquoi comme dit Brandon : « toute entreprise volontaire pour utiliser des technologies vertes moins efficaces et promouvoir l’idéologie climatique a accès aux subventions gouvernementales – elle est récompensée. »
C’est pourquoi aussi Walt Disney peut réécrire une version de « blanche fesse et les 7 mains » où les 7 personnes de petite taille font 1m70 . Que ce film ait du succès ou pas , WD s’en fout ce qui compte c’est d’avoir un bon score ESG et les subventions gouvernementales qui vont avec.
Idem pour les subventions étatiques aux constructeurs de véhicules électriques.
En conclusion, les globalistes, les capitalistes et les gouvernements libéraux font partie du même gang : Certains sont les cerveaux, d’autres prennent le grisbi tandis que d’autres restent au volant mais cela ne change en rien le fait que le capital ne sait plus quoi inventer pour se refaire et survivre, toutes les autres méthodes (délocalisations, appel aux migrants, etc.) montrant leurs limites.