Les textes sublimes de Lamartine et entraînants de Hugo sur l’islam sont le vivant témoignage de l’esprit français : une identité fière et prononcée, capable de conceptualiser l’universel.
Très tôt, la France a été capable de penser le monde, en comprenant la portée civilisatrice planétaire de la mission coranique et de l’empreinte mahométane.
Jacques Chirac fut le dernier Président de la République arabophile. Après lui, une cohorte de prédicateurs d’obédience laïciste intégriste, à la fois immigrationnistes et islamophobes, n’ont eu de cesse d’éloigner, par la terreur judiciaire et la stigmatisation sociale, la population française de son amitié instinctive et saine pour le monde arabo-musulman : alors que l’esprit français est compatible avec la compréhension de la mission morale de l’islam, il a été contraint à la compassion pour la racaille caïdoforme et les chalghoumiades télévisuelles, ce qui n’est pas exactement la même chose.
En louant la grandeur de l’islam, Alphonse de Lamartine nous rappelle à la plasticité et à la profondeur de ce que fut l’intelligence collective des clercs du savoir. #Avis de décès & Obituaire#