Toutes ces belles pensées, fort intéressantes au demeurant, me font quand même doucement sourire. Qu’on soit athée, cartésien, monothéiste, matérialiste, marxien ou (et ) philosophe, à la toute fin c’est le biologique et l’univers qui auront le dernier mot :
le biologique parce que nous mourrons tous ;
l’univers parce que quel que soit notre "degré de progrès" dans les temps à venir, qu’ils réussissent leur projet de transhumanisme ou que notre éthique toute huaine l’emporte, le soleil et le cosmos peuvent nous éradiquer en un éclair et tout ce qui vit ici-bas : gigantesque tempête solaire, sursaut d’émission de rayons gamma du à l’explosion d’une supernova, inversion du champ magnétique voir sa suppression totale, etc...
Les optimistes trouveront encore de sots espoirs en nous sortant que "d’ici là" on pourra s’échapper dans des navires spatiaux vers d’autres mondes et que "d’ici là" on aura fait des bases sur mars ou sur la lune, etc...
Quelle que soit la catastrophe qui mettra fin à notre espèce (ou à notre monde) on ne sera plus là pour se poser la question du pourquoi et du comment de l’homme.
Mais je pense que Nietzsche avait raison en disant que l’être humain est pulsionnel, irrationnel et tragique et poète...
La guerre est poétique et tragique avant tout...
S’il y a un après, rendez-vous de l’autre côté et s’il n’y en a pas, on ne le saura jamais et fin de l’histoire. J’ai choisi la première hypothèse...