Il va s’arrêter quand ce pourrissement des esprits ?
Je voudrai ici rappeler à ceux qui suivent le dossier "viols, incestes..." qu’en 1979, un certain Bernardo Bertoluci réalisa "La Luna" (avec Jill Clayburgh dans le 1er rôle). Un film qui vendait déjà, quelques 10 ans après les "sans limite 68tards, l’idée que l’inceste féminin pouvait être le remède au mal-être d’un ado.
Depuis, le bulledozer à exploser toutes les limites a bien avancé... les gamines de Just Jackin ("Billitis", cet autre film qui vendait de la môme comme passe temps à des vieux frustrés) ne s’interrogeaient pas encore sur l’utilisation de leur jeunesse et naïveté.
Ensuite, Hollywood, voulant sans doute faire oublier son puritanisme d’origine protestante, commença à nous vendre des films très chauds (Body Hit, Liaison fatale, 9 semaines et demi, etc) histoire de nous conditionner à faire du sexe un exclusif divertissement génital à consommer sans modération.
Le substrat qui permit à Epstein de construire son île à gamines consommables pour esprits tordus et pervers fut possible après ce long travail sur les esprits d’après guerre. On s’emmerde tellement dans une société de consommation perpétuelle qu’il fallait proposer plus d’offres. Ce qui fut fait avec les corps, le sexe, les femmes puis... les enfants. Le divertissement servit par la même occasion d’arme de chantage très efficace.
Depuis, une certaine B. Lahaie fait dans le conseil "bien être" en radio, et Ovidie écrit des livres pour alerter sur les excès du porno ! Drôle d’époque, n’s’pas ?