Damien Viguier et Bruno Gollnisch – Le devenir de l’enseignement en France
22 mai 2023 15:29, par Jlocke
Brighelli pour le secondaire, et plus encore Philippe Nemo pour la dimension plus administrative, sont très précieux pour comprendre en détail le processus de dissolution finale d’un Mamouth, constamment honni au cours de l’histoire. Mais qui avançait malgré tout. Fabriquer des citoyens libres, des ouvriers et des employés qualifiés ou des consommateurs hypnotisés sont des projets contradictoires. Le grand paradoxe souligné également ici est que la massification au lieu de lisser davantage les inégalités a encouragé des stratégies de contournement. Puisqu’on ne peut pas tous monter dans l’ascenceur, le mieux est de le détruire. On pense au sourire de ceuxs qui pourront se louer des chaises à porteurs, fabriquer des treuils sur mesure voir s’envoler directement en hélicoptère. Évidemment les autres sont absolument certain désormais de rester en bas, on de devenir même des spéléologue. La culture de masse et des médias a bien sûr sa part la dedans. Comment imaginer lutter contre Hollywood ou Netflix avec des professeurs déconsidérés et dotés d’armes en mousses, sans aucune autorité, ni morale, ni institutionnelle. Il faut que les rares établissements d’élites encore sains redynamisent les autres. C’est possible pour l’enseignement supérieur, en purgeant les touristes et ceux qui dans leur vingtaine ont plus besoin d’un tour des compagnons de France ou des vendanges que d’une année de digressions inattentives sur Hegel et la fin de l’Histoire. J’ajoute qu’on regarde avec envie les allemands ou les nordiques à raison pour l’aspect purement intellectuelle ou technique, mais ce sont plutôt les anglais qui ont le meilleur modèle, biensûr abîmé lui aussi par la modernité nihiliste. Mais on cherche davantage a former des caractères sans négliger l’expérience, le sport, l’idéal des voyages. Soit le modèle des lumières écossaises. On lit des tas de livres et ensuite on va expérimenter ce qu’on a lu par l’expérience, et ensuite on revient au études plus pointues quand on s’est éprouvé par confrontation à la nature.