La guerre est la continuation de la dette par d’autres moyens
28 septembre 2024 03:53, par politzerDésole cher GDLF lais l’origine des guerres gît dans les crises du capitalisme, et sont inévitables . Jaurès :" le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage". Je rappelle que le système porte en lui une contradiction majeure : la contradiction entre les forces productives et les rapports de production ou dit autrement, entre le capital mort ( grosso modo les équipements matériels qui ne cessent de grossir ) et le capital vivant ( le salaire). Et cette contradiction conduit à la
la baisse tendancielle du taux de profit cad la baisse des revenus du capitaliste. On connaît la conséquence : la lutte pour le partage de la plus value , enjeu vital entre le propriétaire des moyens de production et le travailleur qui les met en oeuvre , origine de la lutte des classes. Le capitaliste doit réduire le salaire pour maintenir son profit et doit dépouiller le travailleur autant que possible, mais il y a une limite : le camp de concentration ou la force de travail usée jusqu’à son extinction. En général, le capitalisme n’atteint cette extrémité que sous le « nazisme » ou dans certaines formes d’esclavage. Mais on intuitionne bien, quand même, cette tendance, par exemple dans la baisse continue du pouvoir d’achat du salaire direct et indirect ( les services sociaux). Plus la lutte des travailleurs est intense et efficace et plus le capitalisme est mis en danger de s’écrouler faute de profit et donc de maintien actif de capital et d’investissements destinés à faire face à la concurrence sur laquelle est basé le système. Pour y remédier, il faut la maîtriser par le plan et l’intervention de l état cf la Chine, Russie , Vietnam , etc. Sous la menace des travailleurs victorieux ( le Front populaire de 36) les capitalistes n’ont plus qu’un recours, la guerre civile. C’est ce qui s’est passé en 39 quand les travailleurs coalisés ont dû affronter les capitalistes coalisés : chasse à leurs représentants syndicaux et politique ( déchéance des députés communistes) et trahison nationale des capitalistes ( "plutôt Hitler que le "front populaire"). La guerre générale est issue de cette confrontation en dernière analyse, entre travail et capital . Enjeu : une Europe socialiste ou la guerre contre les peuples ( désunis !)en les jetant les uns contre les autres.. Division nationale et internationale des travailleurs contre unité nationale et internationale du capital, en dépit des changements d’alliances dues aux contradictions entre impérialismes rivaux.