Peut-être ma mémoire me joue-t-elle des tours, mais DIEUDONNÉ n’avait-t-il pas fait copain-copain avec Alfredo Stranieri et Germain Gaiffe ?
Il me semblait que la propension de l’humoriste à chercher de l’humanité là où on peine à en voir n’était pas chose nouvelle. L’indignation générale subite me fait doucement rigoler. Il suffit que la crapule soit homo et droguée pour qu’on ne pardonne plus quelqu’un de s’y intéresser. DIEUDONNÉ, en perdition depuis quelques années déjà, a, en réalité, toujours eu une fascination pour les personnalités morbides et/ou lynchées - à tort ou à raison, d’ailleurs.
Le seul point sur lequel je lui donne raison, c’est sur la dégueulasserie des amis - supposés - de Pierre Palmade. Combien, parmi ceux qui le lâchent aujourd’hui et font semblant de ne pas le connaître plus que ça, lui doivent tout ou partie de leur carrière ? Bigard, Laroque, Robin, Semoun. Il a écrit pour tout ces gens-là, et pour tant d’autres, il ne faut pas l’oublier.
Pour le reste, DIEUDONNÉ ne m’intéresse plus depuis que l’humoriste flamboyant est devenu cet épicier grotesque, promoteur funéraire et vendeur de "moumoutes de l’imaginaire" en peau de lapin à 25€ pièce. Si ses arnaques, rappelées par le patron récemment, l’ont rendu agaçant et louche, sa techouva récente a simplement achevé de le rendre insupportable.