Interview de François Asselineau sur la radio RCF
21 juin 2011 22:21, par non
Quand François Asselineau décrit la délocalisation des liquidités grecques vers l’Allemagne par exemple, il s’emmêle les pinceaux.
Il explique que la fuite d’euros de comptes de banques grecques, portugaises ou espagnoles vers les banques privées allemandes crée des créances que la Bundesbank reconnaît devoir aux banques centrales respectives de ces pays, qui ont à l’origine émis ces euros. La Bundesbank tient les euros arrivés en territoire allemand, et en contrepartie, les banques centrales tiennent des reconnaissances de dettes émises par la Bundesbank.
Mais alors il dit que ça créé des créances risquées que la Bundesbank détient sur les autres banques centrales, et qu’elle craint de ne pouvoir recouvrer en cas de faillite de ces pays. Il intervertit celui qui tient l’argent et celui qui tient la reconnaissance de dette.