L’accusation de viol est devenue l’arme de représailles de la femme bafouée. L’Occident est en train de monogamiser de force le masculin, de domestiquer son instinct de chasseur, de karchériser ses réflexes de sagouin donjuanesque : le féminisme redessine les contours d’un masculin moins égoïste, plus à l’écoute des besoins de sa partenaire, plus collaboratif et moins dominant.
Il s’agit d’une réinitialisation de l’essence patriarcale au profit d’un homme nouveau, moins alpha et plus beta, donc plus féminin. Je pense qu’il reste, paradoxalement et contrairement aux apparences, un grand espace d’expression pour la virilité pure, à l’intérieur de ce reparamétrage psycho-social.
À l’ère du féminisme triomphant qui abuse de la castration judiciaire, le déploiement de la virilité ne pourra plus emprunter la figure du Casanova, du Queutard, du hâbleur, du Largueur : ce mode préhistorique de manifestation de force étant vécu comme un manquement à la parole donnée, comme une violence émotionnelle, sera désormais proscrit.
Celui qui jouera à l’arnacœur s’exposera dorénavant aux foudres du système judiciaire qui, sous la pression féministe, ne sera plus uniquement saisi des questions d’illégalité, mais sera amené à se prononcer sur l’immoralité.
C’est ainsi que l’arrogance du féminisme appelle non seulement un redéploiement des instincts de prédation masculins vers une sédentarisation de l’offre sexuelle, mais également une réinitialisation des interventions judiciaires, amenées à réparer le cortège des cœurs brisés.
Ceux qui élèvent un fils doivent, de manière très pédagogique, insister sur :
l’obtention filmée du consentement (tant pis pour la magie de l’instant),
le respect de la parole donnée à une femme,
la négociation transactionnelle des débordements par les cadeaux,
les vertus de l’abstinence (faire ses classes et papillonner est un acte délictueux).
#ProtégeonslaPalestine#