j’ai lu son entretien dans L’Opinion l’autre jour... l’accroche de l’article en première page "le jour viendra où on devra ouvrir le feu sur la foule" m’avait évidemment interpelé. ... Au moins, c’est clair !
Ce qui est intéressant, c’est que Lallement incrimine "la classe moyenne radicalisée" (comprendre le peuple de souche) mais trouve toutes sortes d’excuses aux migrants délinquants (il faut être un saint pour ne pas sombrer dans la délinquance après un parcours de migrant, etc.). ... Au moins, c’est clair !
Dans le même élan, il trouve beaucoup plus de torts aux supporters anglais qu’aux racailles de cité. ... Au moins, c’est clair !
L’ennemi se stratifie donc en trois couches : d’abord le Gilet-Jaune du peuple de souche (il faut lui tirer dessus), ensuite l’excité de banlieue qui veut piller des magasins ou des touristes (lui taper dessus quand ça devient trop visible, mais pas trop fort quand-même), et enfin le migrant délinquant (qui est un saint). ... Au moins, c’est clair !
Du point-de-vue de la lutte de classe, on sait maintenant parfaitement à quoi s’en tenir : le Capital, par la bouche du préfet, vient de valider parfaitement que les immigrés sont une classe contre-révolutionnaire. Si les Français de souche s’opposent à l’immigration, c’est bien sur des bases instinctives de classe et non de racisme. La main-d’œuvre migrante est aliénée dans le capital et porteuse de religions et de mœurs fondamentalement réactionnaires.
Lallement nous donne aussi une confirmation qu’une société décomposée culturellement (cancel-culture par en-haut et migration pas en-bas) et divisée ne peut plus être "tenue ensemble" que par l’état. Le monde de Macron-Davos-Mélenchon c’est donc une société non-seulement décomposée et aliénée, mais aussi fortement étatisée. Car quand les codes culturels de base ne peuvent plus être compris, c’est l’état et ses réglementations qui doit intervenir dans tout (vêtement des femmes, mœurs, culture, etc.).