Pouet, ce message s’adresse à vous.
Je comprends votre point de vue et votre sentiment concernant la pénibilité de votre labeur en usine, et je le respecte à un point que vous ne pouvez soupçonner. Je me suis trompée dans mon commentaire : il ne s’agissait pas de verres Duralex, mais de bols. Pas d’bol !
D’une part, je ne risque pas d’être une de ces bobos des brocantes parce que je n’aime pas les brocantes et toutes manifestations sociétales du même genre, où je risque de me trouver dans un mortel ennui. D’autre part, je ne suis pas une bobo. Personnellement, je me trouve plus proche de l’ouvrier de Peugeot que de la fausse bourgeoise endimanchée qui se la joue. M’est d’avis que la vraie bourgeoisie est non seulement différente mais elle est aussi ailleurs. Elle vit dans son château qui tombe en ruine, porte des vêtements passe-partout, simples et campagnards, et souvent de couleur sombre. Les bottes sont boueuses et le chapeau, omniprésent chez les messieurs et les dames d’un certain âge, solidement ancré. Discrète et amoureuse du silence et de la tranquillité, elle vit encore au rythme des saisons, sous les tilleuls en été dans le parc ou au coin d’un modeste feu de bois à la saison froide, et écoute de la musique classique, ce qui suffit à la maintenir suffisamment loin des manifestations populaires. Le grand-père était ambassadeur de France en Turquie. Il a d’ailleurs sa tombe dans le parc, sous le grand chêne.