La situation n’est pas simple pour la Russie, qui affronte en réalité l’OTAN menant des opérations "à l’israelienne" sans les assumer (comme Northstream, possiblement le croiseur Moskva et l’important centre de recherche sur les missiles à Moscou, et probablement bien autres...)
Pour le pont de Crimée, cette vidéo d’une dashcam suggère fortement la frappe d’un missile de croisière (bruit de turbine un peu avant l’explosion) :
https://t.me/rybar/39910
Des bruits courent sur l’intention de provoquer la russie à frapper des infrastructures civiles ukrainiennes (eventuellement "agravées" par des false flag), de manière à justifier une entrée officielle de l’OTAN en ukraine pour "protéger la population", ou l’application d’une no fly zone. La russie a de moins en moins d’options pour éviter la confrontation directe avec l’OTAN, que ce dernier cherche coute que coute c’est une évidence. Une des options restante serait d’appliquer en partie la même stratégie : frapper non officiellement des infrastructures et/ou des actifs importants pour le pouvoir occidental : satellites, cables sous-marins, datacenters, raffineries, ... L’empire, qui se veut global, a pour vulnérabilité son étendue et il est difficile de tout protéger parfaitement.
Mais ce n’est pas le style de la Russie, très légaliste et "fair play" ; jusqu’à quand pourra elle se permettre de respecter codes et principes face à des adversaires s’autorisant tous les coups ?