Un sujet qui me parle tout particulièrement, puisque je n’ai jamais connu mon père, officiellement parti à ma naissance, mais la réalité ayant été bien différente probablement après mes recherches pour le retrouver.
A l’époque de ma (défunte) mère, la PMA ou la GPA n’existant pas, il fallait quand même faire un minimum d’effort pour attirer un homme dans sa vie, histoire d’avoir un géniteur.
Maintenant, ce n’est même plus la peine, il suffit d’avoir un peu de thunes de côté, et encore, la loi du marché étant reine, les coûts baissent.
Je connais plusieurs cas de nanas ayant fait une PMA, la trentaine, pour assouvir leur besoin égoïste d’avoir une petite poupée, sans se préoccuper des potentiels ravages sur celle-ci, qui passera le reste de sa vie à essayer de guérir des blessures et séquelles causées par ce choix immonde.
Être privé de père, comme c’est mon cas, c’est être privé de la moitié de soi-même, plus des secrets de famille peu ragoûtants, partir avec un fort handicap dès le tout début de sa vie, surtout quand la femme ne veut pas refaire sa vie, avoir d’autres enfants ni même parler un tant soit peu du père à qui que ce soit (y compris ses propres parents)....
La douleur et la souffrance resteront toujours.