Le thème du pouvoir d’achat est un sujet essentiellement démagogique. Ce que je constate, c’est :
l’augmentation du nombre de 4x4 et de monospaces sur les routes.
l’augmentation du nombre de maisons individuelles vendus au prix de palaces.
l’augmentation d’achats de confort, pour ne pas dire, de luxe, de loisirs (piscines, consoles de jeu, scooters made in china mais 2x plus cher que la vieille 103sp Pigeot...., maisons secondaires.....................).
l’augmentation de gadgets inutiles, babioles Made in China= nains de jardin, marguerites en véritables plâtre (les chinois vous remercient), "Déco-Daminot" 4 différents pour les 4 saisons (Vive-Aldi) et je n’entre pas dans le détail (historique à la Prévert).
Par contre, les gens se plaignent de l’augmentation des prix de premières nécessités, qui représentent de toute façon, la part la plus faible du budget d’un ménage (en constante diminution depuis les 40 dernières années), et celle qui a probablement la moins augmentée au cours des 10 dernières années comparée aux autres objets cités ci-dessus.
J’ai toujours trouvé étrange de ne jamais entendre les gens se plaindre du prix des voitures, téléphones portables, immobilier qui sont de l’escroquerie pure et simple.
Quant au prix de l’essence, quand on voit les kilomètres engloutis pour rejoindre leur petit pavillon de "France de propriétaires" dans des quartiers de plus en plus excentrés (modèle des "suburban" à l’américaine) de leur lieu de travail, ainsi que ceux engloutis dans les promenades dans les méga-centres commerciaux (toujours ce modèle à l’américaine ="mall"), je me dis que la marge est grande.
Avant que les gens se révoltent, il existe une sacrée masse de gras à faire fondre avant d’attaquer réellement les parties "dures".
J’ai remarqué que ceux qui se plaignent le plus sont souvent ceux qui ont tout. Eh, non messieurs-dames, le but d’une vie n’est pas de jouer les milliardaires. Ce genre de récriminations façon mentalités de petits bourgeois (appellation cachée des "classes moyennes") est exaspérant. Les vrais pauvres, qui eux n’ont pas grand-chose à perdre il est vrai, je ne les entend jamais.