Loin de moi l’idée de dénigrer Sheikh Imran Hosein, mais il faut toujours garder à l’esprit que même si son interprétation se base sur des récits tirés du Coran, ça reste son interprétation à lui avec toutes les failles inhérentes à l’effort intellectuel. Même si tout ce qui se passe ou presque se conforme à ce qu’il dit ou a dit, rien ne laisse prédire l’avenir ni dans le Coran ni ailleurs.
Les hommes de religion ont cette capacité de sublimer l’esprit critique ou au contraire de le supprimer en fonction des interlocuteurs. Les croyants (pas uniquement en Islam, mais quantitativement, ils sont plus impactés) ont tendance à tout accepter ou tout rejeter en bloc, ce qui, dans de bonnes mains donne Sheikh Imran Hosein et dans de mauvaises, à peu près tous les prédicateurs de Daech.
S’il tire ses récits de prophéties, elles ne sont pas suffisamment détaillées pour être catégorique sur ses conclusions. La porte du probable restera ouverte et seul le temps peut révéler la vérité tout comme le mensonge, l’exactitude comme l’erreur.
Ceci dit, les extralucides (catégorie dans laquelle je mets facilement Soral ou Hindi, pour ne citer qu’eux), ont cette fâcheuse habitude de rarement se tromper, par le fait même que leur esprit est capable d’intégrer un nombre si important de facteurs et de paramètres, que tirer des conclusions qui s’avèrent être des prédictions est pour eux un automatisme. Le seul facteur qui leur échappera toujours est le « Quand ».
Ça doit être drôlement chiant d’avoir raison sur des sujets aussi graves.