La limite intellectuelle indépassable de Macron, c’est celle de la fusion-acquisition, de la pute-banquier-d’affaires (dixit Alain Minc) :
Je vends du rêve, je fais monter la mayonnaise des promesses mirobolantes : de tellement beaux projets, un si bel avenir pour la nouvelle entreprise, ...
Le plus gros rachète le plus petit, il y a fusion.
Je prends ma commission, et je me tire.
Du côté de l’entreprise (mais c’est plus mon problème), on supprime les doublons, on licencie : le sort de la moins forte des entreprises fusionnées est terrible : elle est avalée, déchiquetée, digérée, par la grosse ;
Du coup il y a un saut de compétitivité à court terme. Les actionnaires sont contents.
Sur le long terme, il n’y a eu qu’une prédation, que le banquier d’affaire n’a fait qu’accélérer, amplifier, précipiter.
En réalité, le banquier d’affaire :
a seulement aidé le prédateur, le plus gros à manger le moins gros ;
a vendu du vent à tout le monde ;
a pris une sacrée com’ sans avoir aucun compte à rendre.
—
Macron fait pareil avec la France.
Après avoir fait de la fusion-acquisition avec les entreprises, il fait pareil avec la France.
Or la France, vue par lui, est une entreprise faible, qui a vocation à être rachetée.
Rachetée, phagocytée, par les États-Unis.
Rachetée, phagocytée, par l’Allemagne.
Rachetée, phagocytée, par l’Union Européenne.
—
Onfray a raison quand il prévoit que, s’il est réélu, Macron partagera la dissuasion nucléaire française avec l’Allemagne, ainsi que le siège permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU.
Macron, le banquier d’affaire, ne fait qu’une chose, car il ne sait faire qu’une chose :
Organiser et mettre en œuvre des prédations.
Et la proie, en l’occurrence, c’est la France et les Français, c’est nous.
—
Malgré tout, je pense qu’il faut qu’il soit réélu, car il est encore plus important que sa position se transforme en piège et qu’il finisse mal.
Car le plus important de tout est que ce dont Macron est l’allégorie soit terrassé. Et pour ça nous devons le garder sous la main.