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il y a un homme portant depuis 17 ans le projet de s’installer en forêt et d’y accueillir d’autres personnes. Avec cet objectif, il s’est notamment formé au métier de charpentier chez les compagnons du tour de France, à passé deux ans avec un herboriste pour se former à la reconnaissance et l’usage des plantes, et a commencé son installation, achetant un premier lopin de terre puis d’autres, construisant abondamment, là des toilettes sèches, là une première maison modeste en bois, là une deuxième à 7 m du sol dans les arbres...
Je pense que parmi les internautes spirituellement matures un minimum, notamment honnêtes avec eux-mêmes, qui regarderaient avec application le contenu de ce reportage, ceux qui sont un peu émotionnels — comme Alain Soral révèle qu’il l’est lui-même fondamentalement — ne pourront pas retenir quelques départs de larme de par la puissance de quelques aspects des témoignages transmis, même si ces témoignages et les expériences qui les sous-tendent ont leurs limites.
Pour aider à comprendre d’où je parle, je précise que je conchie l’arc républicain, je pense notamment au principe des partis politiques et je valide la critique portée par la philosophe Simone Weil (lien Wikipédia vers la fiche à son nom). Je ne me sens pas de droite, je prétends simplement réfléchir. J’ai eu l’occasion de vivre quelques semaines au milieu de gauchistes, dont certains prétendent réfléchir et le font vraiment, voire beaucoup plus que beaucoup l’imaginent (j’ai été positivement surpris, pas seulement confirmé dans mes préjugés), qui, en réunion formelle, m’ont posé la question de savoir si je suis un nazi (réponse : non).