Le printemps arabe s’arrête-t-il aux portes du Maroc ?
21 mai 2011 11:11, par lixusbonjour,
je voulais juste intervenir pour signaler qu’il faut bien connaître l’histoire de ce petit royaume vieux seulement de 1200 ans pour comprendre que la structure monarchique garante de l’unité territoriale et religieuse est incontestée tout simplement car le pays est grosso modo divisé en 4 composantes : l’une arabe minoritaire avec 25% de la population et le reste 75% est composé de berbère eux même répartis en 3 composantes avec les Rifis 20% au nord, les imazighen au centre 25% et les shleuh au sud 25%.
le roi est donc vu par beaucoup de marocains comme un garde fou du temps ou ces tribus s’affrontaient pour le contrôle des ressources et des terres et aujourd’hui par l’autorité qu’il détient le roi évite lé fédéralisme fiscale à l’italienne car des régions riches ne souhaitent pas payer pour les pauvres.
sur le plan religieux, le maroc n’a pas ces besoins de radicalisme instillé ou encourgé chez le populo pour avoir un logiciel poltique dans la mesure ou la culture et l’identité marocainne sont un creuset encore puissant ce qui fait que les marocains tout en étant très religieux sont un peuple plutôt ouvert en dépit des quelques réactionnaires religieux qui se retrouvent dans tout pays.
autre point que vous ignorez, pardon d’être franc du collier, mais depuis l’avènement de M6, pas une semaine sans mouvement de grève chez les gréffiers de la justice ou les agents de la conservation foncière ou des diplômés chômeurs sauf que ça plus de 10 ans que celà à commencer et ce en dépît de partis politiques trop timorés .vous oubliez juste au passage les dizaines de milliers d’associations, émantion de la société civile et très indépendante des syndicats ou partis qui ont un poid politique et social énorme au maroc. au point qu’elles doublent sur leurs droites ou leurs gauches les partis et que l’etat se tournent vers elles pour tout projets minimes ou d’envergures.
si pour un pays sans ressources fossiles, le smic y plus élevé que chez tous ces vosins de l’est au maghreb il n’en demeure pas moins qu’y perdure une pauvreté terrible qui est plus le fait d’ailleurs d’entrepreneurs petits et grands peu scrupuleux du droit du travail et de l’affiliation de leurs salariés à la CNSS (sécu sociale et retraite marocaine, assédic) que d’une réelle volonté politique.
la culture du passe droit et de la corruption est prégnante chez nous et chez toutes les classes sociales et faire la queue dans une administration est le signe d’un faible réseau, c’est là le souci.