Tout confirme donc le scénario du syndrome chinois : les coriums fondus de ces trois réacteurs perce en ce moment (ou a déjà percé) le confinement et va s’écouler dans les sous-sols du bâtiment où il n’est plus aussi aisé de le refroidir. On ne pourrait alors prédire si le corium arrêterait sa course avant d’atteindre les nappes phréatiques, lesquelles montrent déjà des premières traces de contamination d’après ce qu’affirme Harry Bernas, directeur de recherche au CNRS.
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Le combustible est transformé en corium, cette lave brûlante, qui se fraie un chemin imprévisible au fond de la cuve et qui peut contaminer l’environnement.
L’état de ce magma en fusion est trouble. Le directeur de la sûreté des installations de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), Thierry Charles, relativise :
« Si la cuve du réacteur 1 est percée, ce sera comme pour le réacteur 2 et 3. Actuellement, le corium tombe sur le béton et de l’azote est injecté pour éviter une explosion. »
Sophia Majnoni, chargée de campagne nucléaire à Greenpeace, n’est pas de cet avis :
« Si ce corium a déjà percé la cuve, c’est le scénario du pire. Notamment parce que s’il entre en contact violent avec l’eau, il y a un risque d’explosion à l’hydrogène.
La situation n’est plus sous contrôle du tout. La contamination va continuer pour une durée indéterminée. »
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