« Qu’est-ce qu’ils nous ont fait ? Je voudrais savoir, moi qui ne connais pas bien l’histoire, qu’est-ce qu’ils nous ont fait ? »
Sans doute sans le faire exprès Cluzet met le doigt sur la façon totalement lacunaire dont est traitée aujourd’hui cette épineuse question de l’antisémitisme/antijudaïsme, entièrement à charge et avec rejet sans examen des arguments, raisons, qui ont pu être ceux de ce courant, qui bien sûr n’a pas été toujours exempt d’exagérations.
Là ou un Bernard Lazare, quoique Juif et dreyfusard, avait quand même l’honnêteté et la rigueur de parler des racines de l’antisémitisme, de l’envisager de façon dialectique, de ne pas en faire peser la responsabilité uniquement sur les non-Juifs. Mais c’était au début du siècle dernier, et depuis l’esprit de sa communauté semble s’etre départi d’énormément de modestie et de subtilité...
Il faut remarquer que souscrire à la vision actuelle de l’antisemitisme, du « fond antisémite » des Français ou autres, comme pulsion irrationnelle due à l’ignorance et à la bêtise, équivaut à souscrire à un antigoyisme faisant des goys des animaux méchants et arbitraires. Et qu’ainsi les plus racistes et les plus haineux ne sont pas ceux que l’on croit.
A la remorque de cette haine anti-goy et spécifiquement anti-goy européen, vient se greffer ce génocide soft qu’est le wokisme, souvent promu en sous-main par les profits usuraires du capital apatride