La permaculture : une critique raisonnée de la présentation médiatique actuelle
30 juin 2021 07:29, par cédric
En fait "mon exploitation" ( à laquelle on arrive par une piste dfci de 2 km régulièrement ravagée par des épisodes pluvieux) se situe le long d’un ruisseau (qui peut se transformer en torrent ; 300 mètres de murs son parti lors des intempéries du 19 septembre dernier) sur des coteaux avec une pente d’ en moyenne 45 °. Ce qui donne par exemple des terrasses avec une bande cultivable d’a peine 2m de large soutenue par un mur de 3,50 m de haut, en pierre sèche.Le plus grand traversier fait 200 m2 et l’ ensemble s’ étale sur 50 m de dénivelé. Beaucoup de murs sont à remonter ou en fin de vie. A cette difficulté d’ accès s’ ajoute le ravinement de la montagne après de fortes pluies (on a ici les records de précipitations de France), les sangliers, blaireaux, rats (taupiers,..). Du coup, j’ entretien 2000m2 à la débroussailleuse ou se trouve mon habitation et 500m2 cultivé à la main (jardin "bio" vivrier et production de graines). Je suis, à coté de ça, autoentrepreneur (petite maçonneries, entretiens de jardin) et je fais l’ouvrier agricole (en "conventionnel") de temps en temps.
Le patrimoine agricole construit est énorme en Haute vallée de l’ Hérault. Ce sont des vallées de plusieurs kms de long sur plusieurs centaines de mètres de dénivelés qui ont été presque entièrement terrassées (murs de soutènement, captage hydraulique) ! C’ est pour moi un témoignage qui perdure de ce qui a fait la richesse de la France avant l’ère des machines et de l’ industrie chimique ; l’ Agriculture Traditionnelle ! Avec comme arbre tutélaire le Châtaigner.
A travers cet article sur la permaculture j’ai voulu dire que l’ alternative à l’utilisation systématique d’ engrais chimiques et de pesticides peut être dans des végétaux en bonne santé grâce à un sol "auto fertile" obtenu par la présence de champignons alimentés par le maintient de matière carbonée et par un travail du sol limité. Le contraire de ce que propose l’ agronomie des lobbies qui tire un revenu non négligeable des "médicaments végétaux". Tout rapprochement avec la santé humaine n’est pas fortuit !