Cet article clivant aborde beaucoup de thèmes, je ne vais réagir que sur une idée.
> J’ai observé dans mon entourage, au cours du temps, les conséquences néfastes d’un usage quotidien du cannabis.
Un ami, plein d’intelligence et de promesses pour la vie, développa une sorte de schizophrénie et se suicida d’une très triste manière (il était père de famille) ; un second, bien éduqué et de bonne famille développa des symptômes de changement de personnalité assez similaires et allant à l’encontre de son intérêt.
Ce ne sont que 2 personnes, sur les plusieurs centaines avec qui j’ai pu fumer de temps à autres tout au long des années où je l’ai fait (dans mon jeune temps, rajouterais-je).
C’est statistiquement infime, mais cela existe : certaines personnes ne pourront pas encaisser les effets du THC sans que cela nuise à leur santé. Il faut en être conscient, aussi.
La responsabilité des décideurs est énorme : permettre le plaisir de la multitude au prix de quelques morts par an ?
J’ai longtemps été un franc partisan des lois de libéralisation de l’usage cannabique, mais j’ai depuis perdu mes convictions quand je l’envisage sous l’aspect de la santé publique - l’article rappelle avec justesse les coûts décuplés ou centuplés que nous vaut l’alcool (dont j’apprécie trop le principe actif, l’éthanol).