Lorsque j’ai vu le "Z" (Fit fit fit, de Zemmour), à son arrivée dans les médias et dans la petite lucarne, pour la promo de son livre sur la féminisation, j’ai de suite sû qu’il allait prochainement compter dans le paysage disons socio-culturel, et pas étonné qu’il compte aujourd’hui dans celui du socio-politique. Pourquoi ? Juste parce que son discours était nouveau et surtout différent. Mais pas plus... Sauf que je ne savais pas qu’un autre homme, avant lui, avait déjà un discours nouveau et différent, et purée mince, cet homme, à l’époque, je l’ai loupé, pourtant habitué des émissions où il a pu passé. Le "Z" a émergé de cette volonté de remplacer la parole de cet autre personnalité par la sienne. Ainsi, quand l’un (le vrai, l’authentique) fut invité pour chacun de ses livres chez le "H"Ardi, l’autre (la fausse copie, le piège) devenait chroniqueur tous les samedis soirs, dans l’émission succédant à celle du précédent nommé (Le Ardi donc, le "H). Petit tour de redirection de la pensée des masses par interventionnisme : le détournement par le remplacement. La suite de l’histoire est connue, mais je me rends compte seulement maintenant, qu’à cette époque déjà, le travail de conditionnement avait commencé. Quand les actes sont sournois et insidieux, ils sont imperceptibles, et leurs conséquences dévastatrices. Hiérarchisons la parole, de la plus juste et profonde, à la plus basse et mauvaise, en passant par la plus répandue, celle qui est en surface, pile sur la ligne de flottaison, la plus dangereuse et manipulatrice au final. Et rendons justice aux "vrais". Hey men ! Hey men ! Hey meeen...meeen !