"Wagner explique en quoi la musique des compositeurs juifs de son époque manque d’âme"
25 janvier 2021 11:54, par FredRichard Wagner avait vu juste. Les compositeurs juifs ayant produit des œuvres musicales (musique classique) dans le même bain culturel que leurs semblables non-juifs ne font, à quelques exceptions près, que de l’imitation. Richard Wagner mais aussi le célèbre chef d’orchestre Ernest Ansermet l’expliquent très bien.
J’admets une exception avec Mendelssohn car sa famille a réellement joué la carte de l’assimilation. Mais ce n’est que quelques œuvres qui sortent du lot (symphonies, concerto pour violon).
Dans la musique en général, je classe donc les compositeurs juifs dans quatre catégories :
Musique juive authentique : très efficace
Musique commerciale (ou hollywoodienne), très efficace
Musique en général (s’il y a imitation), très mauvais
Musique en général (s’il y a assimilation), acceptable
Les champions de cette catégorie sont Giacomo Meyerbeer (ce n’est même pas son vrai nom, première arnaque) et Gustav Mahler. Giacomo Meyerbeer a eu au 19ème siècle de grands succès avec ses opéras. Pourtant, ils ont aujourd’hui disparu du répertoire. Quant à Gustav Mahler, c’est plus un intello de la musique qu’un vrai compositeur. On pourrait appeler ça de la musique de chef d’orchestre. Il avait en autre la prétention de réorchestrer les œuvres d’autres compositeurs géniaux (Beethoven, Schumann, Bruckner). Il y a bien sûr dans ses symphonies quelques belles mélodies mais aucune profondeur, des mouvements assez banals et beaucoup d’emphase.
Pour les amoureux de Mahler, je vous recommande d’écouter l’unique symphonie de son contemporain HANS ROTT, compositeur autrichien mort à 25 ans (le Nick Drake de la musique classique). Vous verrez qu’il aurait dû être Mahler à la place de Mahler. Ce que ce dernier avait bien compris puisqu’il réutilisa des thèmes de la symphonie de Rott directement dans ses 1ère et 2ème symphonies.