Emily in Paris : l’instagrameuse est le futur de l’homme (selon Netflix)
27 novembre 2020 08:29, par ucvb
Le monde parisien d’Emily, c’est le monde post-covid tel qu’envisagé par Schwab.
Débarrassé de ses Parisiens ; des gens qui bossent, cachés sous terre et dans les arrière-cuisines (ceux-ci sont nécessaires et même essentiels à la survie gastronomique d’Emily, et il faut bien les tolérer ; aucun robot ne peut les remplacer.
Ils n’ont pas droit à la rue, réservée à Emily. On ne les y voit qu’aux heures matinales et de 5 à sept, brièvement, avant qu’ils ne s’engouffrent dans les rames de métro vers des banlieues. On leur pardonne d’exister en tant que personnel servile, quasiment agenouillé, moins beau et moins intelligent que la faune autorisée à fréquenter de près Emily.
Le jeune Parisien blanc, pourtant beau et propret, réduit à gagner sa croûte comme agent immobilier (métier incertain, aux revenus capricieux plutôt faibles), ne vaut pas un complet étranger de la bande.
Paris des beaux quartiers, sans aucune diversité : du tertiaire, et rien d’autre, capturé par ces bobos inutiles qui ont pris la rue pour en faire un défilé de modeou ils s’auto-admirent.
Une personne qui vous embrasse au bout de cinq minutes de conversation sur un banc public, tout le monde à Paris s’en méfie instinctivement : que cherche-t-elle ?
Quant au "hug", ce n’est pas du tout une coutume américaine (contrairement au handshake) mais orientale, imposée par les séries télé et les façons publiques d’imposteurs politiques, détestable.
voilà