Un professeur décapité en pleine rue après avoir montré des caricatures de Mahomet en classe
19 octobre 2020 09:02, par Gopfdami
Cet enseignant était avant tout, un père, un mari, un fils, un ami pour son entourage auquel je présente mes sincères condoléances. L’émotion de ce drame ignoble ne peut cependant pas m’empêcher de penser que s’il avait par exemple, pour illustrer l’importance et l’état de la liberté d’expression en France, choisi le cas "Dieudonné", il serait toujours vivant. Ce ne sont certainement pas les "fans" de Dieudonné ou ses opposants qui seraient venus lui couper la tête même si ces derniers l’auraient très probablement dénoncé à la "kommandantur". Sa hiérarchie (aux ordres ou convertie idéologiquement) lui aurait au mieux, donné un avertissement ou une sanction disciplinaire, au pire viré de l’Education Nationale..... Il serait chômeur mais il serait toujours vivant et aurait de fait contribué à montrer à ces élèves que la liberté d’expression est en bien piteux état dans notre pays (en plus de démontrer quelles formes de harcèlement peut subir un homme qui, pour tout crime, n’a fait que mourir de rire certains de ces concitoyens). Il faut bien comprendre que les extrémistes se trouvent des deux côtés. La liberté d’expression que la France a connue dans les années 70 et 80 (Hara-kiri, Collaro-Show et consorts) est désormais combattue par certains qui se déclarent les "protecteur" de la France et en même temps par d’autres qui se déclarent les ennemis de la France.
Alors, continuez à déposer des fleurs, des bougies et des nounours avant les marches blanches, ça ne sauvera malheureusement personne. Le plus triste est que dans moins d’un an, mis à part ses proches, tout le monde aura oublié cet homme.