« Lorsque vous prescrivez un traitement à une personne malade, ça ne va pas forcément la rendre malade mais ça va la détourner d’un traitement qui lui garantissait une guérison ou tout au moins une amélioration de son état. »
Pour avoir pléthore de toubibs dans le cercle familial et amical et de fameux et de toute discipline, je n’en connais pas un seul qui guérit : qui soigne, oui, qui vous enlève « l’objet » du délit, oui.
Les seuls aspects positifs du soin étant de freiner l’aggravation du cas, à minima de limiter les effets désagréables des symptômes.
Mais guérir, non...
Paradoxalement- et voilà bien l’inexplicable encore - un guérisseur vous guérira sans chirurgie aucune, sans chimie industrielle aucune, pour vous ramener dans un état de santé initial dans un temps plus court que votre propre métabolisme à guérir selon le temps usuel de chaque maladie, laissant la science, perplexe, sur le carreau. Certes faut-il avoir le don : redoublé. Celui du guérisseur selon le thème, celui du patient et de sa propre constitution : parce que si vous êtes nés particulièrement desservis génétiquement, les soigneurs et/ou les guérisseurs vont ramer un moment.
Ce qui nous fait dire que seuls les généticiens brillants à même de réparer un génome dans sa totalité, au regard de son utilité propre, pourraient faire guérir, au point que plus personne ne serait malade : mais cela releve-t-il du plan ?