Chacun fait ce qu’il veut de sa vie privée selon ce qu’il croit, selon ce qu’il a subi et qui peut non justifier mais excuser au moins partiellement bien des choses, donc on n’a pas à faire la police des mœurs comme les puritains du dix-septième siècle. Pourtant ce degré d’exhibition d’une sexualité, surtout minoritaire (on disait naguère perverse), est une atteinte au moins aussi insupportable que les abus dudit puritanisme.
Sade et Masoch, dont les noms ont servi à désigner le sadisme et le masochisme, appartenaient à la F∴M∴ et donc étaient cabalistes et lucifériens (ce qui n"implique pas une foi puisque certains lucifériens font de Lucifer le nom symbolique de la raison). De ce que j’en connais leurs œuvres rappellent le caïnisme et l’ophisme, présents aussi chez Barbey d’Aurevilly qui fut une sorte d’adepte de Sade et le parrain « catholique » de Bloy, autre F∴ marqué par le caïnisme et par l’ophisme, et celui-ci fut à son tour parrain « catholique » de Maritain, philosophe (élève de Bergson) ayant largement inspiré Vatican II et été cité lors de ce concile.
Je ne prétends pas que rien n’est coïncidence, je dis qu’on a affaire non seulement à une sensibilité mais aussi à une construction idéologique qui y participe et qui transmute le penchant personnel en évolution de la société.
Le saviez-vous ?
L’inventeur du mot « gynécocratie » était aussi un F∴ (G∴O∴D∴F∴).