Afin de ne point ternir au-delà du moralement acceptable, la beauté du nom, la fermeté de pensée et cet ultime conviction du désir de servir le Bien Commun incarnés par votre père, je vous enjoins, Madame Le Pen, de changer instamment de patronyme usuel, à l’instar de votre nièce, et de rejoindre les rangs… du parti qui vous plaira dans l’espoir de reprendre les attributions d’une Sibeth N’Diaye, ou de qui vous vous voudrez.
Mais de grâce, Marine, ne nous enlevez pas ce qui nous reste : Jean-Marie Le Pen est un pilier de l’histoire de la France du 20ème siècle. Son amour des lettres, sa maîtrise de la langue de Molière, sa culture générale, sa combativité dénuée de bellicisme gratuit, ses propos visionnaires sur l’ensevelissement migratoire et la dénatalité, son amour éperdu de la France et de ses terroirs, et sa constance idéologique, font du nom de Jean-Marie Le Pen un legs et une direction pour tous ceux qui ont compris que la France est menacée de disparition.
Votre versatilité, votre impressionnabilité et votre besoin compulsif de plaire, Marine, nous dépossèdent de l’héritage de votre père : alors allez vous faire vacciner à titre individuel et intra-familial si la perspective de service de cobaye pour un vaccin bourré d’adjuvants nocifs et sans recul expérimental vous agrée, mais, de grâce, rendez-nous ce nom dont vous ternissez l’exigence et le devoir d’excellence.
Un(e) Français(e) de mère sénégalaise et de père bas normand.