Même si je ne suis pas tout a fait d’accord avec cette critique, j’avoue que pour l’instant le livre de Soral ne me convainc pas des masses (j’en suis à la moitié). C’est pas trop mal écrit, mais sincèrement, quand on annonce autant de "vérités", la moindre des choses c’est de les étayer. Alors je sais qu’il s’agit d’un ouvrage qui se veut ouvert au grand public, lisible par tous, introductif dans la sphère Soralienne, mais honnêtement j’aurai préféré avoir entre les mains le travail plus universitaire qu’il dit avoir fait -le fameux pavé de 600 pages, avec notes de bas de pages, etc-, quitte à le sortir en peu d’exemplaires pour ceux qui sont près à débourser 30 euros, pourquoi pas. Les sources sont essentielles dans tout travail de recherche, de sociologie (terme usité en quatrieme de couverture), et surtout elles appuient les thèses et les renforcent (notamment quand il s’agit d’énoncer de Grandes Vérités). J’aimerai croire Soral : ça expliquerai beaucoup de choses et nous saurions dès lors qui combattre, mais là avec cet ouvrage j’ai la sensation qu’au fond je serai déçu, encore incertain... car il manque les fondements, les éléments de base qui ont construits toute sa diatribe.
Alain, si tu lis ce message, essaie de rendre accessible le travail de fond de ce livre, même s’il fait 800 pages, qu’il est bourré de notes de bas de page et qu’il est en polycopié.
Cordialement