Je dirais même que d’une certaine manière, il faut plutôt chercher le "non" dans une optique de dépassement des conventions : en étant "cash" - mais dit d’une certaine manière, fidèle à sa nature profonde, non aux stéréotypes de la racaille par exemple - on place le curseur d’autant plus haut qu’on pourra ensuite aller se faire pardonner d’avoir été si "grossier" - excuses qu’elle approuvera, mais ne vous rejettera pas pour autant : elle saura à quoi s’en tenir, et de toute façon ne respecte que la force, le logos, c’est-à-dire symboliquement le verbe (la tchatche) et le phallus.
Elle ne vous reprochera pas d’être un homme et d’avoir envie de baiser en gros, même si vous vous y êtes mal pris. Il suffira de le reconnaître, et de se montrer plus "fino" par la suite, et si elle vous accepte c’est qu’elle n’attend plus que les médiations conventionnelles qui vous mèneront tous deux là où implicitement vous vous êtes mis d’accord, le reste ne sera qu’un jeu, donc allons-z’y gaiement !
Et la demande de virilité étant forte d’une part, avec la propagande sexuelle d’autre part, ces dames et demoiselles sont dans l’attente ! mais ne trouvent point acquéreurs parmi ces tapettes en jean slim ou offrant des pains au chocolat !
Leur "libération sexuelle" n’attend que celle des mâles en somme, à qui l’on repète que "la drague c’est pas bien, c’est beauf" etc. How dare you !
Et comment faire alors ? Tout ça c’est pour nous forcer à surconsommer, à dévier notre attention sur l’achat de cours de coaching, s’inscrire à des trucs de rencontres bidons où il n’y a que thons et robots programmés !
Regardez bien toutes ces filles cet été qui font semblant de lire, ô coquines...