J’ai toujours eu du mal avec le fait que la science puisse étudier le fonctionnement de quelque chose de vivant.
Par essence, elle ne peut le faire sans compromettre l’intégrité de l’objet de l’étude, et si elle le fait sans compromission, ses informations seront toujours limitées à ce qu’elle peut observer, même l’imagerie avec toutes ses variantes ne peut transmettre qu’une « image » et jamais sonder l’intimité du fonctionnement, quant à la chimie, ou biochimie, elle n’est d’aucun secours car les interconnexions sont trop nombreuses et trop intriquées pour espérer les expliquer individuellement. Tout ce que la science peut étudier avec maitrise se limite a ce qu’elle a permit de créer et donc en premier lieu, ce ne sera jamais qu’un processus d’auto critique ou au mieux, une forme d’émulation d’un fonctionnement infiniment plus complexe que ne lui permettent ses outils de comprendre.
Si elle avait élucidé quoique ce soit de vivant, elle pourrait en toute logique le crée à partir du néant, chose qu’elle fait très facilement avec toute la quincaillerie technique de l’ère moderne mais qui devient nettement plus ardue dés qu’il s’agit de crée une seule protéine sans utiliser les outils du vivant.
La seule chose qu’on puisse tirer de l’article de Slate c’est cette incroyable arrogance de la science moderne, qui après avoir servi de cheval de Troie pour envahir les esprits de pensées athéistes et/ou strictement matérialistes, sert désormais de religion de substitution et même de dogme permettant de classer les personnes. Un substitut ne remplace jamais l’original et laisse toujours un vide impossible à combler.
Enfin, résumer une femme à son appareil reproducteur est aussi un symptôme de la science moderne, qui, faute de cerner l’objet de l’étude (je ne dis pas que les femmes sont des objets, ne pas me sauter à la gorge), est forcée de le limiter à un modèle plus simple à comprendre ce qui n’est qu’une preuve de sa limite.