Angela Merkel à Auschwitz invoque "une responsabilité qui ne s’arrête jamais"
8 décembre 2019 09:33, par listener
Un petit peu de réflexion. La pensée de Merkel est philosophiquement complètement nulle. Notamment au regard de ce qu’on définit comme la "philosophie de l’Histoire" et plus généralement du "jugement" en général.
En effet, on est libre de juger de tout librement et le jugement humain s’étend sur l’histoire, c’est à dire sur le passé plus ou moins connu. L’homme juge librement de l’action des hommes historiques de César, d’Alexandre de Charlemagne et des mille hommes qui y ont joué un rôle. Ce que suggère Merkel, c’est qu’il est du devoir des hommes de juger le Troisième Reich éternellement et négativement. Elle n’a pas réfléchit à ce qu’elle disait. On voit les limites de ce qu’on appelle la "propagande" et qui a aussi une histoire propre. Sans être fanatique de Troisième Reich,, on devine bien que les jugement sur lui peuvent changer dans la futur. C’est "quand" cela arrivera qui est une question. Au fond, la pensée de Merkel est un fruit de la "propagande" ("devoir de mémoire" = propagande). C’est au fond d’une grande naïveté et c’est l’épuisement et l’exaspération que produit surtout cette propagande qui permettra au public d’avoir accès à autre chose (cela commence à être le cas, d’où ce genre de posture chez les officiels).
Le tort de la pensée de Merkel, c’est sa lourdeur. "Une chancelière ne devrait pas dire cela". Mais on ne peut lui demander de dire le contraire ! D’être anti-conformiste. Ce n’est pas de Berlin donc que viendra la lumière. On en doutait pas.