Doit-on comprendre que l’histoire du monde est de passer par une gouvernance mondiale plus juste donc respectueuse ? rien n’est moins vrai.
N’est-ce pas là 6 mondialismes similaires, limités à des valeurs technologiques, marchandes et militaires ? Alors que M. Meyssan juge certains concepts dépassés, son mondialisme n’est-il pas aussi creux que le mot " système ". Le mondialisme est un empire et il importe de lui donner un nom et un visage : celui d’une ploutocratie nomade satanique. Si les empires passé étaient colonisateurs et terriens, celui-ci est volatil et destructeur. Le mondialisme des échanges a bien eu un impact sur la mondialité des cultures. En uniformisant arbitrairement le développement des peuples par la dictature marchande appelé démocratie, il a nié et falsifié leur histoire. C’est parce que le mondialisme a voulu s’imposer pour se substituer aux civilisations, qu’il fait semblant de limiter les effondrements qu’il a créé en s’implantant et non l’inverse.
Thierry Meyssan semble nier les dérèglements anthropologiques causés par le mondialisme. Les déstabilisations culturelles et religieuses ne sont pas des diversions pour cacher la réalité du système financier mafieux, comme on nous l’a rabâché. Ce sont des guerres qui s’en prennent à l’espèce, faisant de l’être humain une marchandise que l’on peut transformer, engrosser et éventrer. Une seule communauté farouchement théocratique, nationaliste et sanguinaire entend préserver ce qu’elle nous dénie et reproche. C’est celle de M. Meyssan, qui nous enjoint d’abandonner notre nationalisme, notre histoire, notre religion et par là même notre identité, notre avenir. Il est temps de prendre conscience des véritables enjeux, qui sont bien plus profonds que l’effervescence de la bourse et les préoccupations des états-majors.