Après Olivier Nora et les éditions Grasset, c’est maintenant Hanouna qui s’arroge le droit :
 de s’immiscer dans la vie intime d’une famille de la petite classe moyenne provinciale d’il y a une quantaine d’années et dans la vie intime de deux familles d’aujourd’hui, celles de José et d’Alexandre Moix ;
 d’étaler cette vie intime au yeux de tous les Français pour ces nouveaux "Jeux du cirque", sans aucun débat contradictoire.

Le jury du prix Goncourt avait su ne pas franchir la ligne jaune. Comment se fait-il que de nombreux téléspectateurs, le CSA ne s’indignent pas avec véhémence de cet état de fait ?
Pendant l’été quelques journaux (Paris Match, le Figaro dans l’article d’Anne Fulda) avaient donné la parole à des amis de Yann Moix mais paradoxalement ces articles avaient plutôt appuyé la version de José Moix. Il en était de même avec l’ignominieuse interview de la grand mère par Naulleau, grand mère qui n’avait jamais vu, de même que le pédiâtre qu’elle avait appelé en consultation, de traces de coups sur Yannou. Dans des interviews précédentes sur la période 2005-2015, celui-ci avait d’ailleurs déclaré qu’il avait reçu des grosses râclées "disproportionnées" mais qu’il n’avait ni été un enfant battu ni été enfermé dans le placard.
Y aurait-il des raisons cachées pour lesquelles la "chasse à courre" contre les familles de José et Alexandre Moix a été ouverte par le microcosme parisien ? Ou bien n’importe quelle famille pourrait-elle devenir la victime de telles attaques, souvent des dizaines d’années après les faits suppposés ?
Merci E et R pour vos articles, toujours si perspicaces et si bien écrits.